Né à Lyon en 1968, j’ai quitté ma belle ville rhôdanienne à quarante ans pour vivre à la campagne en Dordogne. Ma vie professionnelle s’étant largement exercée dans les chiffres, j’ai d’un autre côté développé mon sens artistique dans l’écriture depuis l’enfance.

Vous écrivez sous pseudo, pourquoi, et comment l’avoir choisi ?

J’ai choisi mon pseudo (Roman Novel) car je ne trouve pas mon nom de famille très résonnant pour le monde littéraire. Le prénom Roman et le nom Novel sonnent très bien ensemble et représentent tous les deux l’écriture sous des formes appréciées d’un grand nombre, donc cet assemblage s’est fait d’instinct, né de mon imagination.

Qu’est ce qui a déclenché cette envie d’écrire et à quand remonte cette passion ?

Outre la lecture des classiques à la maison comme à l’école et passionné de musique depuis toujours et surtout depuis fin des années 70 début des années 80, j’avais envie d’écrire des chansons et de créer un groupe dans le style anglosaxon de l’époque néo-romantique. J’avais donc entre onze et douze ans quand cette passion d’écrire des chansons me prit, tout comme le fait d’écrire des poèmes.

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

Mes sources d’inspiration proviennent tout d’abord de relations sentimentales vécues mais aussi de scènes de vies de tous les jours, ma vision des ressentis de tout à chacun sur le monde qui nous entoure, sur la société en général. Les auteurs qui m’ont inspiré sont assez nombreux, de Verlaine, Rimbaud, Baudelaire, Ronsard, en passant par Eluard, Apollinaire, Zola, Jules Verne, Agatha Christie et Coelho, et côté musique principalement les groupes anglais de musique new wave. J’écris des textes généralement en français mais aussi en anglais.

À quel moment de la journée (ou de la nuit) écrivez vous et où ? Suivez-vous une organisation précise pour planifier vos séances d’écriture ?

Je n’ai pas d’organisation précise, j’écris souvent dans une pièce isolée où je laisse vagabonder mon esprit. Ce dernier va puiser dans l’inspiration du moment sur un thème qui me tient à cœur ou qui me donne envie de faire partager sur un sujet de société qui prête à réflexion. Il m’est arrivé très souvent de me lever dans la nuit pour noter sur une feuille ce qui me venait à l’esprit, souvent des rimes, ce qui peut traduire plus essentiellement une écriture poétique. Mais pour l’écriture de textes créés à la base pour servir de chansons, cela se faisait de jour, à partir d’un thème choisi, je laissais mon esprit guider les mots pour raconter une histoire. Ce qui est le cas pour certains des poèmes également, lors de la journée, je laissais vagabonder mon esprit dans la même optique de raconter des scènes de la vie qui peuvent toucher la plupart d’entre nous. J’écris toujours sur du papier ordinaire, jamais sur ordinateur, cela coupe l’effet d’inspiration.

Écrivez-vous en musique ? Si oui, quel genre de musique ?

J’écris très souvent en musique, j’écoute de la musique quasiment toute la journée ! J’ai des goûts très variés, de la variété française et internationale mais surtout de la musique pop rock style U2, Depeche Mode, Duran Duran, Simple Minds, The Cure, Alphaville, Soft-Cell, A-ha, Erasure, Eurythmics, Kim Wilde, Visage et plein d’autres, sinon côté français, c’est plutôt Indochine, Mylène Farmer, Jeanne Mas, Taxi Girl, Etienne Daho, Marc Lavoine et Axelle Red et tant d’autres.

D’où vous est venue l’idée de votre livre ?

L’idée de ce livre est tout simple. Le fait que j’écris depuis l’enfance et suite à la mésaventure que j’ai vécu la veille de mes quarante ans, ce fut tout trouvé. J’ai écris sur mon lit d’hôpital la majorité des poèmes relatifs à ma résurrection, des sensations ressenties depuis ma perte de connaissance jusqu’à ma sortie des urgences et ensuite de l’hôpital. Comme j’avais déjà écris un premier recueil qui s’appelle ‘Tant d’amour qu’emporte le vent’ qui se trouve également sur TheBookEdition.com et qui avait reçu en son temps un prix en concours national, ce second recueil a tout naturellement vu le jour par la suite. Ce recueil est composé de deux parties, la première qui s’intitule Chambre 438 dont les textes ont été écrits en un mois lors de mon séjour à l’hôpital, et la seconde partie qui s’appelle L’hymne à la vie, composé de textes écrits durant les mois suivants traitant de divers sujets de la vie et de société, l‘amour, l’amitié, un peu pour contrecarrer l’effet sombre de la première partie qui traite plus de la mort. Mais le tout avec de l’humour un brin ironique et des mots justes, simples afin d’en faciliter et d’agrémenter la lecture.

Comment faites-vous votre promotion ?

J’effectue ma promotion tout d’abord par le bouche à oreille mais aussi via les réseaux sociaux (Facebook, Overblog…) et parfois sur des salons du livre ou lors de vide-greniers où je revends divers objets et en profite pour vendre mes recueils.

Quels sont vos projets ?

Après deux recueils réalisés, j’en ai deux autres à finaliser car je veux que chaque recueil comporte des poèmes qui sonnent ensemble. A part cela, j’ai un roman à terminer dont il me reste un chapitre et la conclusion à écrire. J’ai aussi un livre sur la musique pop rock que je suis en train de finir concernant l’année 1979 et dont la période années 80 suivra si je le peux. J’ai également entamé un roman policier, un de science-fiction et un livre pour enfants. J’ai une imagination débordante, il me faut canaliser mon temps pour mettre en œuvre mes idées créatives dans l’écriture.

Vous n’êtes pas seulement écrivain, quelles sont vos autres activités ?

En effet, d’autres activités me passionnent. Outre l’écriture, j’aime le dessin dont je reste encore en apprentissage afin de mieux maîtriser cet art pour réaliser par la suite des bandes dessinées si le temps me le permet. Je m’intéresse aussi au multimédia, à la philathélie. J’aimerai également être nègre pour des personnes souhaitant écrire une biographie. J’aime le sport pour assainir l’esprit et le corps (randonnée, tennis de table, natation…). Voilà principalement les activités qui me passionnent et que j’exerce quand le temps me le permet.

Comment imaginez-vous l’avenir de l’édition en France ?

Probablement plus sombre pour les éditeurs que pour les auto-éditeurs car les premiers ne prennent plus de risque et les nouveaux talents ont plus de mal à percer. Il faut de l’argent pour être connu mais ce ne sont pas forcément les meilleurs écrits qui sont reconnus. Après, il y a certainement des styles d’écriture qui touchent un plus large public. Même si je privilégie la poésie, je pense qu’elle est moins attrayante à notre époque qu’un roman policier, de science-fiction, d’amour ou de livres pour enfants. Ensuite, l’auteur a aujourd’hui, malgré de meilleurs moyens de communication, de se faire connaître à sa juste valeur et par conséquent plus de mal à vivre de sa plume, surtout le poète. Il semblerait qu’il y ai de moins en moins de gens qui lisent à cause d’internet et des téléphones portables, donc la vente de livres diminue, ce qui influence sur la difficulté des auteurs à se faire publier, vu le nombre pourtant croissant de personnes qui écrivent, et ne facilite pas la tâche des éditeurs pour investir sur de bons auteurs.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui aimeraient, comme vous se lancer dans l’écriture ?

Tout simplement d’écrire ce qu’ils ont envie sans se soucier de savoir s’ils seront publiés ou non. L’essentiel est de se faire plaisir avant tout comme un exutoire ou une belle aventure à vivre. Ensuite, ils peuvent s’auto-éditer et se faire connaître par tous les moyens possibles et en fonction du financement, après tout devient réalisable dans une certaine mesure. Mais avant tout, il faut avoir des idées, de l’imagination et savoir comment mettre en œuvre le fin mot de l’histoire.

Vous vous êtes auto-édité, pourquoi ne pas avoir tenté votre chance auprès d’un éditeur ?

C’est une question très délicate ! En fait, les éditeurs aujourd’hui sont comme les banques, frileux et friands d’honoraires ! Donc il est difficile pour un auteur lambda d’être connu et reconnu d’entrée malgré la qualité d’écriture. Et si en plus c’est pour toucher des clopinettes de royalties, autant éviter de passer par un intermédiaire coûteux ! S’auto-éditer est une belle aventure car on fait le travail soi-même bien que cela ne soit pas évident, mais être reconnu d’un certain public, c’est déjà grandiose ! Après, si un éditeur reconnaissant la qualité de mes écrits me fait une réelle proposition intéressante, pourquoi pas !

Vous avez choisi TheBookEdition ? Pourquoi le conseilleriez-vous à d’autres auteurs ?

Oui j’ai choisi TheBookEdition et je le conseille très volontiers à ceux et celles qui veulent voir leurs écrits édités sur un support de qualité, rapidement et la quantité souhaitée par une équipe à l’écoute et conviviale. C’est pas forcément évident pour ceux qui n’ont pas l’habitude car il faut maîtriser aussi l’informatique mais tous les conseils sont là pour y arriver, c’est une belle aventure créative et humaine.

Enfin, quelle est la question qu’on ne vous a pas posée et à laquelle vous aimeriez répondre ?

Souhaitez-vous que l’on vous facilite la promotion de votre livre et que l’on vous trouve un éditeur en adéquation avec votre style d’écriture ? Ah oui alors, ce serait génial ! Cela me permettrait d’être connu d’un plus grand nombre et m’encouragerait à finaliser mes divers projets d’écriture.

Merci à Roman Novel d’avoir répondu à nos questions. Vous pouvez retrouver son ouvrage sur TheBookEdition et vous tenir informés de ses nouvelles sur son blog.