La réforme de l’orthographe, on en parle beaucoup depuis quelques jours, mais qu’est ce qui va changer VRAIMENT ?

Tout d’abord il faut noter que cette révision de l’orthographe date en réalité de 1990 et a été supervisée, à l’époque, par l’Académie Française.

Mais celle-ci ne fait qu’autoriser de nouvelles orthographes, les anciennes demeurant correctes.
Ainsi, depuis 1990, chacun est libre d’utiliser ou non cette orthographe révisée.

La réforme n’est par ailleurs entrée dans les programmes scolaires que depuis 2008 sans que les enseignants ne se sentent obligés de l’enseigner.

Il s’agit de modifications mineures, notamment sur les pluriels complexes, et l’utilisation des accents.
Par exemple, « week-end », « chauve-souris » ou encore « tic-tac », peuvent s’écrire collés (« weekend », « chauvesouris », « tictac »).
L’accentuation de certains mots peut désormais coller à la prononciation, comme « céleri » qui peut devenir « cèleri ».
Mais aussi des mots dont l’orthographe ancienne est réintroduite, comme « nénuphar » (« nénufar ») ou « oignon » (« ognon »).
Cependant, les accents sont systématiquement conservés quand ils permettent une distinction de sens utile, par exemple « jeune » et « jeûne » ou « mur » et « mûr ».

Et si l’on en parle particulièrement ces jours-ci, c’est tout simplement parce que « Cette fois, les éditeurs de manuels scolaires ont décidé de tous appliquer la réforme à la rentrée », explique-t-on au Ministère de l’Education.

Enfin, voici ce qu’expliquait l’Académie française dans son texte de 1990 : il est important de « continuer à apporter à l’orthographe des rectifications cohérentes et mesurées qui rendent son usage plus sûr, comme il a toujours été fait depuis le XVIIe siècle et comme il est fait dans la plupart des pays voisins ».

Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez consulter le rapport complet disponible en ligne.

Et vous, en tant qu’auteurs, avez-vous l’intention d’appliquer cette réforme ?