Vous écrivez sous pseudo, pourquoi, et comment l’avoir choisi ?
Je fréquente les réseaux sociaux et participe à divers sites littéraires, toujours sous le pseudo de Marc Supilami. Sans doute une réminiscence de mes premières lectures, mais aussi pour faire un jeu de mots avec mon prénom ! Pour l’édition de mon roman “Les pierres de nuit”, j’ai décidé d’utiliser mon vrai nom. Je me disais qu’éditer un roman de science-fiction sous le pseudo Marc Supilami… ne faisait pas très sérieux !
Qu’est ce qui a déclenché cette envie d’écrire et à quand remonte cette passion ?
Je suis avant tout un grand lecteur. Il y a un an, une amie m’a demandé si je voulais la rejoindre sur son blog pour écrire des chroniques de livres. J’ai dis banco et voilà comment j’ai pris goût également à l’écriture. Les lecteurs appréciaient mes chroniques dans lesquelles il y avait toujours un brin d’humour “MarcSupilamien”. Certains me disaient “Tu devrais écrire ton propre livre”. Au début, je rigolais. Et un jour, je me suis dit “Pourquoi pas”. Voilà comment a germé l’idée de mon premier roman.
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
De la SF et du Fantastique bien sûr. Au niveau lecture, je suis fan de Silverber, Brussolo, King, Koontz, etc… Pour le cinéma, c’est le même genre. J’ai eu la chance, étant petit, de visionneer de nombreux films américains qui nous faisaient découvrir les soucoupes volantes envahissant la Terre. Je pense que j’ai été marqué pour la vie par ces histoires.
À quel moment de la journée (ou de la nuit) écrivez vous et où ? Suivez-vous une organisation précise pour planifier vos séances d’écriture ?
Mon organisation c’est… de ne pas en avoir ! Ma première règle, c’est de n’écrire que lorsque j’en ai envie. Je ne me fixe aucun objectif de mots ou de pages à écrire par jour. J’ai des journées professionnelles très longues et passe 2 heures par jour dans le train. Si l’inspiration est présente, j’écris mon texte dans un bloc notes. Le soir ou le week-end, c’est écriture directe sur l’ordinateur.
Écrivez-vous en musique ? Si oui, quel genre de musique ?
Oui, toujours en musique. Elle a le don de me “couper” du monde extérieur, ce qui me permet de me focaliser sur mon histoire. Le style ? Du métal bien hurlant… oui M’sieurs Dames, genre Iron Maiden ou Helloween. Pour les chapitres un peu plus “sensibles” je troque volontiers mon hard rock contre une musique plus planante, comme Pink Floyd.
Difficile à dire ! Elle est venue petit à petit, jusqu’à ce que j’aie un canevas d’histoire qui tienne la route. Je suis parti d’un monde qui explose en raison de la surpopulation, j’ai cherché des “puissants” qui veulent anéantir l’humanité tout en se protégeant eux-mêmes et ensuite sont arrivés “les élus” destinés à contrecarrer ces plans !
Comment faites-vous votre promotion ?
Essentiellement sur réseaux sociaux et par le bouche à oreille également. La famille, les amis, les collègues de travail. Une petite vidéo de mon livre est envisagée, mais faute de temps, elle est toujours en chantier. Un article dans un journal local est aussi à l’ordre du jour.
Quels sont vos projets ?
Un deuxième roman est en cours d’écriture, avec une pression supplémentaire sur mes épaules cette fois-ci… faire aussi bien que le premier.
Vous écrivez de la science-fiction, avez-vous envie de vous lancer dans d’autres genres de littérature ?
Pour l’instant non. Je débute, donc je me cantonne au domaine pour lequel j’ai le plus d’idées. Ce qui me plait dans la Science-fiction, c’est que l’on peut inventer des choses, mais sans aller jusqu’à écrire n’importe quoi. Il faut malgré tout respecter une certaine logique.
Comment imaginez-vous l’avenir de l’édition en France ?
D’un côté, il y a de plus en plus de gens qui se lancent dans l’écriture et c’est une bonne chose. De l’autre côté, des éditeurs qui ne prennent plus trop de risques en éditant d’éventuels nouveaux talents. Ils préfèrent les valeurs sûres, ce qui laisse peu de place pour les nouveaux arrivants. Il faudrait être connu avant d’avoir édité son livre ! Je pense que l’auto-édition à de beaux jours devant elle. Elle permet à chacun de proposer son livre aux lecteurs et qui sait, de percer au grand jour.
Quels conseils donneriez-vous à ceux qui aimeraient, comme vous se lancer dans l’écriture ?
Je ne suis sans doute pas le mieux placé pour donner des conseils à ce niveau là. Ma petite expérience me permet juste de dire que pour écrire, il faut à mon avis d’abord être un gros lecteur. Ensuite si vous avez des idées, notez-les dans un calepin, un beau jour vous aurez un déclic et ces idées-là vous serviront de base pour une histoire. Et puis… lancez-vous, tout le monde peut le faire.
Vous vous êtes auto-édité, pourquoi ne pas avoir tenté votre chance auprès d’un éditeur ?
C’est en gros pour les raisons indiquées suite à la question n° 11. Avoir une réponse d’un éditeur peut prendre des mois. Je suis tombé sur un éditeur qui précisait qu’il n’y aurait pas de réponse avant 2016 ! Autrement dit : “Allez voir ailleurs”. Ensuite, compulser les conditions générales (quand elles existent) et faire le tri entre les différents contrats d’édition (souvent absents aussi) ce n’est pas de la tarte. Une vraie jungle !
Vous avez choisi TheBookEdition ? Pourquoi le conseilleriez-vous à d’autres auteurs ?
J’ai opté pour TheBookEdition, d’une part parce qu’un de mes amis connaissait “la maison” et m’en à dit du bien, d’autre part j’ai apprécié la simplicité, la rapidité et la convivialité avec laquelle les auteurs sont traités. Une réponse rapide du comité de lecture permet de se faire une première idée sur la qualité du livre que vous proposez.
Enfin, quelle est la question qu’on ne vous a pas posée et à laquelle vous aimeriez répondre ?
Comment a réagi votre entourage proche lorsque vous avez annoncé que vous avez écrit et auto-édité votre propre roman ? Réponse : ils sont tous tombés sur le cul ! (chacun sur le sien bien sûr)
Un grand merci à Marc pour avoir répondu à cette petite interview !
Vous pouvez vous procurer son livre ICI et vous tenir au courant de l’avancement de son second ouvrage sur Facebook ou sur son blog.
14 avril 2015 at 07:58
Décidément, cet auteur à l’air aussi sympa que son livre.
Il me tarde de découvrir son deuxième roman !! 🙂