Donner de la valeur à votre livre – Conseil n°1 – Les marges

Merci Maxence,

J’apprécie beaucoup ce chapitre: nous aider à donner de la valeur à nos livres, c’est effectivement ce dont nous sommes souvent en demande…
Comme j’écris de la poésie, mes textes sont moins concernés par le conseil n°1 de mise en page. Cependant c’est vrai que cela n’est pas toujours évident de se rendre compte de l’effet visuel du manuscrit téléchargé: taille de polices, prise en main du livre etc…
Je vais suivre avec attention chacun des prochains conseils donnés sur le blog TBE !
Claire

Bonjour Emie,
L’auteur de ce tutoriel n’est plus chez TBE, je ne puis donc vous répondre sur ces marges-là. Pour ma part, je fais 4 marges égales à 1,25cm pour les livres de taille inférieure à 18-20cm de large, et 2cm pour les plus grands, et à tous j’ajoute une marge de reliure de 0,5cm à gauche pour la colle. Les pages de gauche se repèrent au numéro pair, celles de droite au numéro impair. Je paramètre les pages en vis-à-vis. Le nombre de pages total doit être divisible par 4, et il ne faut pas se préoccuper des marges de coupe pour l’intérieur : pas de bords perdus. Seule la couverture, si vous avez choisi le mode Expert, porte des marques de coupe et pliage à respecter.

Dans l’immédiat mon problème est de savoir s’il faut alterner la largeur des marges selon qu’il s’agit d’une page de gauche (dans ce cas, la reliure est à droite) ou d’une page de droite (dans ce cas, la reliure est à gauche).
Je travaille dans le format 21 x 29,7
Si je suis dans le vrai, je pense qu’il me faudra prévoir une marge de 2cm + 0,6cm = 2,6cm A GAUCHE pour une page de gauche, et inversement une marge de 2cm + 0,6cm = 2,6cm A GAUCHE pour une page de droite. Je travaille avec OpenOffice, et comme je ne maîtrise pas ce logiciel parfaitement, il me faudra modifier mes pages une par une, ce qui promet d’être un peu fastidieux… Sans compter qu’en cas de modification de ma pagination, tout sera à revoir ! Ca promet…

Bonjour,
Il est certain que le rapport des blancs tournants autour des blocs de texte donnera tout son style à un livre. Nous pouvons aussi utiliser le nombre d’or, équivalent à 1,618, et le multiplier par la taille du corps de notre texte pour trouver des corps de titres visuellement cohérents. Cette « géométrie » n’est pas propre à l’imprimerie, puisqu’elle a été utilisée pendant des siècles par des générations d’artistes et de bâtisseurs.

Comme l’écrivait d’ailleurs l’architecte Eugène Viollet-Le-Duc dans son “Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle” : « On doit entendre par proportions, les rapports entre le tout et les parties, rapports logiques, nécessaires, et tels qu’ils satisfassent en même temps la raison et les yeux. »