Lors du Prix du Polar auto-édité 2015, notre auteur Patrick Dombrowsky a remporté le Prix des lecteurs ! Découvrez son interview ci-dessous.

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Patrick Dombrowsky avec les membres du jury 2015

Parlez-nous un peu de vous !

J’ai 52 ans, et je suis enseignant dans le supérieur, spécialisé dans la géopolitique. Autant dire que mon métier m’a amené à écrire depuis fort longtemps (articles, rapports, thèse…). Mais cela fait seulement un peu plus de dix ans que je me suis lancé dans les romans, avec une nette préférence pour les policiers historiques.

Comment avez-vous appris l’existence du premier Prix du Polar auto-édité ?

J’ai auto-édité mes deux romans chez TBE. Le deuxième a obtenu un coup de cœur. C’est à cela, sans doute, que je dois d’avoir été contacté par TBE, avec un message m’annonçant l’existence de ce Prix.

 

Qu’est-ce qui vous a poussé à participer ?

Puisque TBE avait pris la peine de m’informer personnellement, et puisque je croyais en mon roman, pourquoi ne pas tenter l’aventure ?

 

Comment avez-vous appréhendé le concours ?

Pas de stress particulier. Cela peut paraître prétentieux de ma part. Toutefois, le coup de cœur de TBE et le fait d’avoir été invité à participer au concours étaient déjà plus que ce que je pensais obtenir pour Les Anges de Saint Genis. Tout le reste, éventuel, ne pouvait qu’être du bonus.

 

Il y avait finalement 48 ouvrages en lice… Qu’avez-vous ressenti au moment de l’annonce des demi-finalistes ? Et au moment de l’annonce de votre Prix ?

J’ai la chance d’avoir un public très fidèle et amical qui m’a beaucoup soutenu en votant pour moi par Internet, et en impliquant ses propres réseaux dans ce vote. L’annonce du Prix des Lecteurs n’avait donc pas réellement de suspense, d’autant que le livre avec lequel j’ai longtemps fait du coude-à-coude a été soudainement retiré des votes par Internet, pour des raisons sur lesquelles je n’épiloguerai pas. J’ai en revanche “zappé” l’annonce des finalistes, que je n’ai découverte par hasard que fort tard sur le site. Je n’y étais pas, mais n’en fus pas vraiment surpris. D’une part, car il ne me semblait pas crédible que le même ouvrage rafle plusieurs prix ; et d’autre part, parce que mon travail reste quand même un texte de pur amateur.

 

Comment avez-vous vécu la remise des prix et la dédicace qui a suivi ?

La remise des prix fut un moment très sympathique, qui permettait de mettre des visages sur les noms de tous ceux que l’on avait côtoyés par courriers électroniques durant des mois (n’est-ce pas, Emmeline ?). Et la remise d’un trophée, c’est toujours agréable… Mon seul regret est de n’avoir pas eu la possibilité de prendre la parole pour remercier TBE pour cette initiative et le jury pour ses choix. Je le fais ici. Quant à la dédicace, j’en avais déjà fait dans mes activités professionnelles. Je n’en attendais donc rien en terme de ventes, et (hélas) quasiment rien en terme de contacts avec les visiteurs du salon. En revanche, converser avec Nicolas Feuz a été un vrai plaisir.

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Cela fait déjà quatre mois ! Est-ce que quelque chose a changé dans votre vie d’écrivain auto-édité ? Quels sont vos projets actuels ?

Non, rien n’a changé. Écrire des romans reste un hobby (parmi d’autres) pour moi, dans le peu de temps libre dont je dispose. Et comme je suis un véritable ignare (une vraie tanche, je vous assure !…)  en matière de réseaux sociaux et autres moyens d’autopromotion, Les Anges de Saint-Genis n’ont pas surfé sur le Prix obtenu. Mes projets ? D’une part une troisième enquête de Jaume Ribera, mon enquêteur récurrent dans le Roussillon à peine annexé à la France après 1659. Et d’autre part un autre policier historique en région parisienne, dans la France de la Restauration (début XIX°). Je n’ai écrit que quelques lignes de chacun d’entre eux, mais cela mature lentement dans ma tête. C’est comme le bon vin : il faut laisser mûrir puis décanter avant de se lancer.

 

Et si c’était à refaire…

Pour le Prix 2015, je ne regrette rien et je referais pareil. Mais si je représente un livre dans un futur Prix, je me demande si j’en parlerais autour de moi dans les réseaux amicaux que j’évoquais tout à l’heure. Certes, le soutien des amis fait chaud au cœur, mais il peut aussi inciter les professionnels à regarder vers les autres ouvrages pour leur propre sélection.

 

Fort de l’engouement pour cette première édition, nous relançons le Prix du Polar Auto-Edité dès la rentrée ! Quels conseils donneriez-vous aux auteurs qui aimeraient, comme vous se lancer dans le concours ?

C’est une excellente nouvelle ! Merci à TBE ! Je ne suis pas sûr que l’un des deux projets que j’évoquais sera fini à temps, mais si c’est le cas, je reviendrai concourir avec plaisir. Je n’aurai pas la prétention de donner des conseils aux autres auteurs. Tout au plus celui-ci : ayez confiance dans votre travail. Dès lors que votre livre vous plaît et que vous croyez en lui, foncez !…

 

Le Prix du Polar Auto-Edité 2016 sera lancé le 1er octobre prochain, avec de nouveaux membres du jury… On ne vous en dit pas plus mais tenez vous prêts !