Vous l’avez peut-être déjà vu sur les plateaux de télévision, avec Jean-Luc Delarue en 2007 ou Sophie Davant plus récemment…
Il y a raconté son histoire, son combat pour sa mère et en a tiré un livre « Ma mère, mes combats, ma vie…« .

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Malgré son emploi du temps chargé, Alexandre Portmann a bien voulu répondre à nos questions.

Qui êtes vous ?
Je viens d’avoir 31 ans, je suis célibataire, sans enfants, brancardier et je viens de publier un récit témoignage qui me tenait à cœur.

Comment avez-vous vécu la médiatisation de votre histoire ?
Je n’ai eu que des bons retours des personnes touchées, émues entre autres par le message d’espoir que ma mère a voulu transmettre avant de mourir à énormément de personnes jusqu’à ce que les vieux démons remontent à la surface…

Vous avez écrit « Ma mère, mes combats, ma vie… » suite à un événement tragique. Avant cela, aviez-vous déjà ressenti l’envie d’écrire ?
Je n’ai jamais pensé à devenir auteur. Et je ne me considère pas comme tel. On peut avoir envie de partager une expérience de vie, de la transmettre sans forcément être écrivain.

Vous avez écrit ce premier livre avec Henri Romain Hours. Comment s’est passée votre collaboration ? Comment fonctionne l’écriture avec un biographe ?
J’avais déjà la matière du récit sur des bandes audio. J’avais besoin d’un regard extérieur, d’une direction globale pour exprimer tout cela de manière vivante et cohérente. La personne qui m’a aidé m’a fait des propositions, nous en avons discuté. Elle a su mettre en forme mon histoire, la canaliser en restant fidèle à l’esprit que je voulais lui donner. Cela s’est bien passé même si nous avons travaillé un peu dans l’urgence, ce qui n’est jamais facile. Mais j’avais besoin que le livre sorte rapidement pour passer un cap.

Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce témoignage ? Quel message voulez-vous transmettre par ce livre ?
L’envie d’écrire a été motivée par cette rage d’obtenir justice concernant les préjudices que j’ai pu avoir car ma médiatisation n’a pas plu à certaines personnes et de montrer aux gens à quel point on peut anéantir quelqu’un quand il fait du bien autour de lui, ça peut déranger quelque fois… Mais surtout aussi pour montrer aux gens le courage que ma mère a eu pour vaincre des terribles maladies. Elle s’est accrochée jusqu’au bout à la vie et a donné beaucoup d’espoir aux personnes malades et souffrantes.

Portmann

Quels sont vos projets ? Avez-vous envie d’écrire autre chose ?
Faire connaitre le livre à un maximum de gens et surtout d’essayer de faire vivre l’association que j’ai créé pour ma mère afin d’aider d’autres personnes dans les mêmes besoins Et peut-être écrire un deuxième livre, la suite… Car je suis loin d’avoir tout dit, l’histoire continue…

Comment imaginez-vous l’avenir de l’édition en France ?
L’avenir de l’édition reste très ouvert. Le numérique va prendre une grande place mais le papier restera toujours. De la même manière que la TV n’a pas tué la radio et qu’internet n’a pas tué la TV. Ce sont des sources d’information et de divertissement complémentaires.

Vous avez été contactés par des éditeurs, pourquoi avoir choisi finalement l’auto-édition ?
L’édition traditionnelle, à compte d’éditeur, c’est une grande chance quand on y a accès, mais il y a peu d’élus. C’est un processus long et lourd. Et l’auteur au final se retrouve très peu rémunéré.

Vous avez choisi TheBookEdition ? Pourquoi le conseilleriez-vous à d’autres auteurs ?
TheBookEdition a une excellente réputation. L’intêret principal est que tout se passe en France. C’est pratique pour la diffusion, la distribution, et les échanges entre utilisateurs. L’auteur peut suivre facilement la fabrication et la mise en vente de son ouvrage.

Avez-vous une dernière chose à ajouter pour vos lecteurs ?
Quand les lecteurs auront lu le livre ils auront compris beaucoup de choses. Ils auront eu ma version. A eux de se faire leur propre idée.
Et surtout un grand merci à tous ceux qui me soutiennent
Après les épreuves douloureuses que j’ai vécu, leur présence et leurs témoignages sont d’un grand secours moral.

Si son histoire vous a touché, vous pouvez vous procurer son ouvrage sur TheBookEdition.com. Exceptionnellement jusqu’au lundi 02 février, les frais de port sont à 1 centime.