Parlez-nous un peu de vous !
Je suis Valérie Florian, Lilloise de naissance et Wasqualienne de résidence. J’ai 54 ans, une fille de 31 ans. Mes études de gestion des entreprises et administrations m’ont amenée à explorer les voix et voies des relations humaines pendant 29 ans dans une société de VPC. De là, j’ai pris mon envol pour me consacrer à mes passions : l’écriture et la peinture. Mes proches, la danse, la déco et ma participation aux différentes associations suivantes* égayent mes loisirs.
* Chœur de Femmes qui est un réseau multigénérationnel et multiculturel de partage des savoir-être et des savoir-faire. Ses buts sont de » créer du lien social, rassembler des femmes de Roubaix et d’ailleurs ayant à coeur des valeurs de solidarité et de citoyenneté pour mieux vivre ensemble « .
* Les P’tits Nous qui est un lien entre des enfants (confiés au titre de la protection de l’enfance et placés dans des Maisons de l’Enfance à Caractère Social) et des adultes désireux de leur faire découvrir leur univers.
* ADAN qui regroupe de nombreux auteurs de la région Nord – Pas de Calais – Picardie pour promouvoir le livre, la lecture et l’écriture auprès de publics variés. À ce titre, elle est connue et reconnue pour ses interventions en milieu pénitentiaire où des auteurs présentent leurs livres et débattent de littérature avec les détenus.
* TouSCAN qui « est une association humanitaire et solidaire à destination des habitants du Nicaragua ».
Qu’est-ce qui a déclenché cette envie d’écrire et à quand remonte cette passion ?
J’ai toujours aimé la richesse littéraire de la langue française, sa complexité, ses expressions et ses différents degrés d’interprétation. L’écriture est un des moyens d’expression les plus en adéquation avec ma personnalité, les mots sont touchants, décapants, ce sont des armes, des larmes, mais aussi des cris de joie et des « je » de maux. L’écriture est pour moi un exutoire notamment la poésie qui permet de partager et d’universaliser mes propres sentiments. C’est une forme d’art-thérapie créatrice et salvatrice qui m’accompagne depuis l’enfance. Écrire un livre et l’éditer est un souhait intrinsèquement ancré dans mon cœur et mes tripes. Mon changement de vie professionnelle fut le déclencheur pour rassembler mes textes, en rédiger d’autres, les illustrer et enfin réaliser mon rêve.
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Mon vécu, mes ressentis, mes coups de cœur et coups de « gueule », mes échanges avec les autres, mes auto-analyses, mes lectures, mes connaissances, mes indignations, mes souffrances, mes plaisirs, mes délires fantaisistes, la nature, l’actualité, les choses de la vie… Tout est source d’inspiration.
De quels écrivains vous sentez-vous le contemporain ?
En toute humilité, aussi bien des poètes de la Pléaide (Ronsard, Du Bellay…) que des auteurs comme Boris Vian, Aragon, Prévert, Ferré, Gainsbourg, Barbara. J’aime combiner l’imaginaire, la réalité et le surréalisme.
À quel moment de la journée (ou de la nuit) écrivez-vous et où ? Suivez-vous une organisation précise pour planifier vos séances d’écriture ?
Parfois, les idées éclosent au réveil ou la nuit , je m’empresse de les noter. Sinon c’est plutôt l’après-midi, mais je suis surtout mon inspiration. À ce jour, je consacre trois fois 7 heures de travail continu dans la semaine pour l’écriture, les illustrations, la relecture et la mise en page. Mon endroit préféré reste ma terrasse, espace et moment suspendus entre ciel et terre.
Écrivez-vous en musique ? Si oui, quel genre de musique ?
Cela m’arrive, je choisis plutôt des musiques de bien-être, douces, relaxantes, qui invitent à la pensée positive et à la méditation ; il m’arrive aussi d’écrire le poste de télévision allumé ou dans un lieu animé.
D’où vous est venue l’idée de votre dernier livre ?
Mon premier recueil de poésies illustrées « Carpe dis-aime » est un millésime puissant, aigre-doux, de 20 ans d’âge, un mille-feuille dont les couches superposées sont bigarrées (conte, comptine, vers libres, fable, chanson…) et dont le glaçage a été revisité à toutes les saveurs. Son fil conducteur est les « roses » de la vie, moitié intimiste – moitié pragmatiste.
Comment faites-vous votre promotion ?
Manifestations diverses : expositions – salons du livre ou autres – marchés -magasins (Furet- Cultura) – librairies – en tant qu’invitée surprise dans des associations – bar – restaurant – de bouche à oreille – à chacune de mes sorties, je prends un ou deux livres au cas où – page professionnelle facebook : fb.me/valerieflorianauteure – site TheBookEdition – site ADAN (Association des Auteurs des Hauts de France) – insertion page sur le site d’un autre écrivain – bande-annonce youtube :
Quels sont vos projets ? :
– Sortie prochaine fin juin de mon nouveau livre qui sera un livre de contes pour enfants intitulé « dessine-moi un z’anti-héros » Tome 1.
-En prévision Tome 2 et 3, un conte pour enfants dyslexiques, puis des nouvelles, un livre d’échanges épistolaires – un livre pour ado – un roman style voyage spatio-temporel et d’autres surprises que j’alimente régulièrement au gré de mes idées.
– Mettre en scène les textes de « Carpe dis-aime« .
– dédicaces à venir : événement summer danç’art à Hellemmes 24 juin et 29 juillet – café de foy à Lille le 12 juin – salon de la poésie à Beuvry le 1er octobre….
Vous partagez avec nous des poésies …Quel est votre genre littéraire préféré ? Avez-vous envie de vous lancer dans d’autres types de littérature ?
La poésie, mais aussi les nouvelles, les romans réalistes, les contes pour adultes et les livres sur le développement personnel.
Oui, je me lance dans d’autres types de littérature plus précisément dans les contes pour enfants, les nouvelles et les romans, comme annoncé précédemment.
Qu’espérez-vous déclencher chez vos lecteurs à la lecture de vos livres ?
Un partage d’émotions – une transmission de témoignages – un vecteur de sensations – une forme d’évasion – des déclics, des remises en question – de nouveaux défis ou motivations – l’envie d’être authentique – d’être soi-même – de se libérer des contraintes aliénantes – d’être des électrons libres – de prendre du recul face au quotidien pour se recentrer et surtout d’aimer la vie – de se respecter et de s’aimer soi-même. Carpe diem en carpe dis-aimement vôtre.
Comment imaginez-vous l’avenir de l’édition en France ?
Je pense que l’auto-édition remplacera progressivement les petits éditeurs, pas assez compétitifs et que seules résisteront les grandes maisons d’édition pour les auteurs connus, mais inabordables pour les « auteurs inconnus » à moins de faire un carton sur les réseaux sociaux .
Vous vous êtes auto-éditée, pourquoi ne pas avoir tenté votre chance auprès d’un éditeur ?
La tentative fut vite désenchantée avec les éditeurs des salons du livre, car un premier livre, qui plus est, illustré et en couleur demandait un trop grand investissement financier de part et d’autre, ces derniers me conseillèrent donc de le réimprimer en noir et blanc sans les illustrations. Le fait d’être inconnue, dépourvue d’un réseau gigantesque et de ne connaître aucune personne influente pour me recommander ne favorisa guère l’envie de m’éditer. Mais ce fut un mal pour un bien !
Vous avez choisi TheBookEdition ? Le conseilleriez-vous à d’autres auteurs et pourquoi ?
En effet, je me suis dirigée chez vous, conseillée par la bienveillance d’un de vos auteurs. Et aujourd’hui, je vante vos mérites auprès de mes futurs collègues pour les mêmes raisons qui me lient à vous : l’insertion dans votre site de vente en ligne, vos services complémentaires, votre professionnalisme, votre réactivité, votre accueil convivial, sans jugement préconçu, votre écoute, une totale liberté dans le choix de nos ouvrages et aucune persécution à en écrire d’autres, sans compter vos propositions de dédicaces à des salons du livre réputés tels que ceux de Paris ou de Bondues. Merci à toute l’équipe (administrative et technique) pour votre efficace collaboration.
Merci beaucoup à Valérie d’avoir répondu à nos questions et au plaisir de se rencontrer à nouveau !
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