Bertrand BRISSET aime la vie, et il l’écrit.

J’ai d’abord remarqué les livres culinaires de Bertrand BRISSET… on ne se refait pas 😉 De grillades en potées, les recettes du terroir français occupent une place de choix dans sa bibliographie. mais pas seulement ! L’Histoire aussi le passionne, et même les histoires d’amour…

Qui êtes-vous, Bertrand BRISSET ?
Je suis cherbourgeois. Né en 1966. J’ai souvent œuvré dans le domaine associatif, musique, arts plastiques, etc… J’ai moi-même une grande passion pour la photographie. L’écriture n’est pas nouvelle pour moi mais, sur le fond, elle s’est enrichie avec l’expérience de l’âge et, sur la forme, c’est l’édition en ligne qui lui a donné naissance. Je suis un peu un « touche à tout », passionné de cultures populaires, de tourisme, de sciences, de gastronomie, etc… Mes écrits, très variés, s’en ressentent.

Votre grand domaine semble effectivement être la cuisine. Vous êtes un auteur prolifique en ce domaine ce qui n’a pas manqué d’attirer mon attention. Est-ce votre métier?

Je suis gourmet et gourmand mais ce n’est pas mon métier! Ceci-dit, je pratique beaucoup. La transmission étant la base de l’écriture, quoi de plus normal que d’écrire des livrets de cuisine. J’ai la chance de « ressentir » les fumets et les saveurs rien qu’en imaginant les ingrédients, de retenir très facilement les recettes et, surtout, d’en créer beaucoup par moi-même. J’entraîne le lecteur sur les potées, les grillades ou même la cuisine végétarienne en expliquant à chaque fois l’intérêt que j’y porte. Le préambule est très important et chaque recette est accompagnée du vin qui l’accompagnera au mieux car l’œnologie est une autre de mes grandes passions.

Votre deuxième grand domaine, l’histoire. Il semblerait que vous vous lanciez dans une série historique, pouvez-vous nous en dire plus ?

La série s’intitule « L’Histoire racontée… ». Ce sont des petits livres d’une quarantaine de pages qui abordent chacun un thème particulier. L’intérêt justement qu’il n’y a pas de « suite », par conséquent, chacun est libre d’acheter celui qui l’intéresse sans être tenu de suivre la série en totalité. Ils s’adressent à un public plutôt adulte capable d’aborder une problématique complexe mais sans forcément en connaître les fondements. L’écriture est volontairement didactique mais néanmoins « soutenue ». Je me relis toujours à haute voix. J’ai pris exemple sur Pierre Bellemare qui m’a transmis le virus losrqu’enfant j’écoutais « Les aventuriers » à la radio. J’aime écrire sur des thèmes parfois peu développés, comme, par exemple, la cause des guerres et non uniquement le déroulement des conflits. Je l’ai fait pour les racines de la Guerre de Cent Ans. Concernant le second XXème siècle, j’expliquerai en quoi 1945 fut une année « charnière ».

« Pierre et Marie », c’est un roman, l’exception qui confirme la règle d’ouvrages plus didactiques?

Oui. Néanmoins, il reste une de mes pièces maîtresses. J’ai pris énormément de plaisir à écrire cette histoire d’amours adultérins sur trois axes majeurs. Faire ressortir la magnificence des paysages du Nord-Cotentin où se déroule l’histoire. Faire ressortir la force amoureuse des deux protagonistes. Enfin, aborder le fait qu’il y a mille manières de tromper son conjoint et qu’entretenir une relation adultérine n’est pas la plus importante bien que ce soit celle qui, socialement, est toujours mise en avant. Dans le roman, Marie se réfugie dans les bras de Pierre car son époux ne s’intéresse plus à elle. Mais combien d’hommes trompés par une femme qui perd de l’argent au casino ? Combien de femmes trompées par un époux alcoolique et violent ? Où est-elle la « belle vie » promise au mariage ? Ce n’est pas un plaidoyer pour entretenir une liaison extraconjugale, juste, une magnifique et puissante histoire d’amour entre deux être que la vie a fait croiser le chemin sur fond de questionnement sur le sens réel de cette vie.

Votre ouvrage « D’Ouest en Ouest » est une balade et presque une ballade…

« D’Ouest en Ouest » est très personnel. C’est une balade touristique, culturelle, historique et gastronomique du grand ouest de la France, de la Basse-Normandie aux Pyrénées. Je prends la main du lecteur et me fait guide. Simplement, j’apporte une tonalité personnelle à cet essai. J’explique, par exemple, les raisons pour lesquelles je me sens écologiste mais en rejetant l’identité des « Verts » politiques. Je peux aussi bien défendre les zones humides que l’intérêt de conserver notre indépendance nucléaire.

Votre rentrée littéraire ?

Accentuée sur les livres d’histoire. Dans un premier temps, je vais sortir du moyen-âge européen qui était ma source jusqu’à présent et découvrir les indiens d’Amérique. Mais, plutôt d’Amérique du Nord et bien avant la conquête de l’Ouest. Histoire de « baliser » le terrain ! Par ailleurs, un livre sur la grande cuisine française est aussi en maquette…

Comme vous le constatez, Bertrand BRISSET est heureux et prolifique. Heureux parce que prolifique, et que ses livres sont publiés sans coup férir par TheBookEdition.com. Il l’a d’ailleurs fait savoir dans un article sur Facebook, dont nous le remercions. Cela valait bien un coup de projecteur sur une bibliographie finalement à l’image de l’homme : la gastronomie, l’histoire, l’amour… Épicure, quand tu nous tiens !

Bertrand BRISSET